Le dispositif territorial d’accompagnement

« J’ai été contactée par Madame Strainchamps le lendemain de mon inscription à Pôle Emploi. Après une explication du fonctionnement du club « DTA », nous nous sommes rencontrées la semaine d’après. En plein doute professionnel, sur mes capacités et mes difficultés à gérer mon stress, je suis arrivée au DTA sans savoir ce que j’allais y faire.
A l’issue de 2 entretiens collectifs, je fais part de mon souhait de me retirer du dispositif : je ne voyais pas l’intérêt du DTA. Madame Strainchamps m’a expliqué qu’il fallait que je persévère pour en obtenir les bénéfices. Petit à petit, j’ai repris confiance, j’ai fait le point sur mes compétences, j’ai refait mon CV, exploré des pistes professionnelles auxquelles je n’aurais pas pensé.
Le groupe m’a beaucoup aidée : on interagit ensemble, on donne nos points de vue. Le travail en groupe sur le CV audio, en partenariat avec Fly FM, a été une expérience très enrichissante.
J’ai recommencé à travailler en interim et j’ai retrouvé ma confiance. A ce jour, je sais vraiment ce que je vaux, ce que je veux mais surtout ce que je ne veux plus.
Grâce à Madame Strainchamps, à sa patience, sa perspicacité et à la dynamique du groupe, je suis de nouveau dans le monde du travail. Je recommande ces 3 mois passés au cœur du DTA. J’ai un seul regret : 3 mois c’est court, ça passe beaucoup trop vite… »

Quand on est au chômage à mon âge, on se pose forcement des questions du style : « qui va bien vouloir de moi ? que vais-je faire ? ». Pôle Emploi nous demande notre expérience de vie avec notre expérience professionnelle. Mais dans la réalité, les entreprises se basent uniquement sur vos diplômes, même si vous avez une longue et belle expérience personnelle ; cela ne vous sert pratiquement pas à grand-chose de la mettre en avant. Bien dommage !
Au bout de quelques mois de recherche et de réponses négatives ou de non réponses de la part des employeurs, j’ai commencé à douter, à perdre confiance en moi. Je ne me suis plus sentie légitime sur le marché du travail.
Mon réseau étant assez restreint, j’en ai vite fait le tour. Mes recherches ne débouchaient sur rien qui me correspondait à ce moment-là. J’étais assez découragée. J’ai intégré le club DTA sur conseil de mon conseiller pôle emploi. Semaine après semaine, les échanges d’expériences avec le groupe ainsi que la bienveillance du conseiller ont eu leur importance. Ensemble, nous reconstruisons l’estime de soi, la reconnaissance, l’encouragement, la combativité, toutes ces choses qui permettent d’avancer et de se sentir mieux.
J’ai commencé à cibler les entreprises pour lesquelles j’avais envie de m’investir, sachant exactement ce que je voulais faire et ne plus faire.
J’ai opté pour des candidatures spontanées car j’avais un besoin d’échanger, de montrer mon dynamisme, mon enthousiasme, ma motivation et de visualiser le milieu professionnel. Très rapidement et très sereinement je me suis positionnée sur une entreprise qui correspondait à mes attentes. Je me suis présentée en tant que cliente et au moment de régler mes achats, j’ai demandé spontanément si l’entreprise avait besoin de recruter. La réponse fut affirmative et à l’énumération des fonctions à exercer, j’ai constaté que cela me correspondait complétement.
J’ai été embauchée sous quinzaine et après quelques mois dans l’entreprise je m’épanouis. Je me suis intégrée dans une équipe dynamique et agréable et dans un magnifique cadre de travail. Je suis heureuse et j’avance en confiance.
Aujourd’hui je mesure ma chance, et reste convaincue et persuadée qu’un sénior dynamique et expérimenté a encore sa place au sein de l’entreprise. Le sénior a des compétences ainsi que des valeurs. Il ne faut pas baisser les bras. »