Café des Sports : Soixante ans de longévité !
economie 16 juillet 2024Commencée en 1964, l’histoire familiale du Café des Sports se conjugue au féminin, avec Valérie, la fille, et Aurélie, la petite-fille, pour le plus grand plaisir de Françoise, la mamé.
Quand Françoise et Joseph ouvrent l’établissement, le 1er juillet 1964, le couple imaginait-il alors que sa famille marquerait de son empreinte la ville de Monteux ? Les Montiliens se souviennent en effet parfaitement de celui qu’ils appelaient « Jo », aujourd’hui décédé, et de son épouse connue pour son caractère affirmé et sa gentillesse qui veille encore au grain, à 82 ans, même si elle a passé le relais depuis déjà plusieurs années à sa fille Valérie après avoir tenu le café avec son fils, le regretté Bernard, parti trop tôt dans un accident de la route. Un fana de l’OM dont les posters fétiches habillent encore les murs de l’établissement tout comme d’autres vestiges, témoins d’innombrables belles soirées de partage.
Valérie balaye du regard la pièce et replonge dans ses souvenirs, le regard embué de larmes. A la manœuvre en cuisine, elle a tout appris sur le tas. Modeste, elle indique faire du mieux qu’elle peut. Sa fille, Aurélie, la contemple avec fierté, consciente de l’espace spécial et différent qu’a su créer sa mère de par son humanité et son sens de l’abnégation. C’est qu’on vient parfois de loin manger chez Valérie, réputée être fin cordon bleu ! Bien sûr la profession a évolué, il n’y a plus de parties de cartes avec les clients, de soirées s’étirant jusqu’à pas d’heures, mais des liens forts demeurent. « Nous avons des gens attachants », confie Valérie. Aurélie est elle aussi émue en se remémorant son enfance en ces lieux. C’est ici qu’elle a grandi, dans ce boulevard Trewey, qu’elle a appris à faire de la trottinette et du roller, et même si elle se destinait au métier de professeur des écoles, aujourd’hui, la vie l’a conduite à poursuivre l’aventure familiale.